Le quinqua... tastrophe
Une… étonnante rencontre avec un quinqua (qu’on pourrait qualifier de quinqua-lva) au Ty coz est venue confirmer les dires de Cunigonde dans son article « l’effet poutine ». Je cite : « à Morlaix, les quinqua, c'est plus du Kiabi que du Chanel, question classe, si vous voyez ce que je veux dire ». Me voici donc sur la terrasse du Ty Coz, un soir d’aigrie-time, accompagnée de notre chère Cuni et de Céline Dion en personne. Un homme s’installe à la table collée à la notre (la terrasse du Ty Coz n’est pas le salon du Ritz), et tient à nous préciser sur le ton de l’humour qu’il ne faut pas nous inquiéter, qu’il n’écoutera pas notre conversation. Ce à quoi je réponds poliment en riant que même s’il écoutait, il n’y aurait pas de quoi nous gêner, ni même l’intéresser d’ailleurs. L’épisode aurait pu être clos, mais non, le charme du quinqua morlaisien à sévit, par un petit ajout verbal fort classieux : « oh mais de toute façon, j’ai pas besoin de boules quiès, parce qu’à force de tirer sur la chose… si vous voyez c’que j’veux dire… j’suis devenu complètement sourd ! » !!! Nous restâmes coites, et forcées de réprimer un fou rire nerveux.
Comme dirai un certain quinqua-viar (ou quinqua-chemire, si on reste dans la comparaison entre Kiabi et Chanel !) : What Else ?